La vitesse d’un film de cinéma est de 25 images à la seconde et Dieu sait combien d’images-seconde passent à toute vitesse dans nos perceptions quotidiennes. Mais lors de ces brefs moments dont je parle, c’est comme si nous voyions, soudain et de manière troublante, entre deux images. Nous tombons sur une part du visible qui ne nous était pas destinée. Peut-être l’était-elle aux oiseaux de nuit, aux rennes, aux furets, aux anguilles, aux baleines...